RIGUTTO Yglix

A travaillé en 2001 sur la Préfiguration

A travaillé en 2007 sur l'imaginaire du Fleuve

(Œuvre réalisée entièrement avec des outils à main)

En 2007, dans le droit-fil de sa recherche personnelle, Yglix a proposé d’ouvrir des « fenêtres » sur trois des thèmes proposés aux sculpteurs. Sa résidence s’est donc déroulée en trois séjours de trois semaines.

Dans cette œuvre maîtrisée, Rigutto démontre sa grande générosité et toute l’attention qu’il porte aux autres. Toujours espiègle, il offre là un condensé de « l’imaginaire du fleuve », reprenant avec le sourire, les éléments de chacun des artistes qui ont choisi ce thème.

Ainsi, retrouve-t-on dans le flot qui s’échappe de la grande bouche, aussi bien le foisonnement latino-américain de Castañeda, que les éléments rituels de la légende de Nyaminyami ou que l’érotisme qui se dégage de la sculpture voisine de Thierry Jiménez. Quant à l’eau, elle fait la liaison avec la sculpture d’Antonia Miralles.

A travaillé en 2007 et 2008 sur de l’abîme à l'Azur

(Œuvre réalisée entièrement avec des outils à main)

Deuxième volet du triptyque d’Yglix : « De l’abîme à l’azur » ou la métamorphose du papillon.

De la larve au cocon, du cocon à la chrysalide, de la chrysalide à l’insecte un tantinet sexué (comment pourrait-il en être autrement avec cet amoureux de la femme… !), tel est le parcours que Rigutto représente avec sa maîtrise habituelle, conférant une incroyable légèreté à l’ensemble. Incrédule, le visiteur interroge : Ces papillons ont-ils été collés sur le rocher ?

Dites-leur : oui, ça les rassurera !

C’est toute la fantaisie et toute la finesse de ce grand artiste qui s’élèvent jusqu’aux cieux en renforçant l’effet de perspective au fur et à mesure que les paillons s’éloignent du spectateur.

Sacré Yglix !

A travaillé en 2007 sur le Monument aux Morts pour Rien

(Œuvre réalisée entièrement avec des outils à main)

Rebondissant sur la proposition inscrite dans la pierre par Gérard Pellini, Yglix s’empare du thème pour nous offrir, au terme de son triptyque, la vision de l’armée innombrable des Morts pour rien.

En y regardant de plus près, les petites pierre se transforment peu à peu en têtes souffrantes. Est-ce la vision qu’on aurait en regardant par le soupirail de Vleck ? En tous cas, ces visages grouillant emmêlés de racines envahissantes paraissent sortir tout droit d’une vision romane de l’enfer.

Incorrigible optimiste croyant en l’être humain, il a cependant laissé sa devise gravée sur notre monument : « Amor Omnia Vincit » (L’amour triomphe de tout). Ben mon vieux… !

Pays d'origine : France

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